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navigation | pages accueil a propos tralalalala kjskjs catégories all non classé 18 janvier, 2011 helpless uplifment center : centre pour l’aide aux défavorisés. bandana, kalpana, susma, rima, prakash, bishnu, subash, min et padam. neuf prénoms népalais aujourd’hui dans mon coeur. ils ont entre six et quatorze ans et sont, malgré la maturité dont ils font preuve dans le quotidien, vulnérables et à la merci de l’environnement dans lequel ils vivent. ils dépendent des possibilités et des décisions des adultes, qui eux-même ont à peine de quoi manger le « dal-bhat » national (soupe de lentilles et de riz), et ont difficulté à prétendre à des soins quand cela s’avère nécessaire. ce sont des enfants magnifiques, comme les autres. pleins d’amour et de joie qu’ils donnent avec générosité à qui se trouve sur leur chemin, chacun à sa façon, selon sa personnalité, ses désirs et ses craintes d’enfant. certains d’entre eux sont frères et soeurs. ils sont soit orphelins, soit ils ont, quelque part au népal, un parents et des frères et soeurs dont ils ont été séparés face à l’impossibilité pour cette famille d’assurer le nécessaire à leur survie, et avec lesquels il n’existe plus aucun contact, faute de moyens. la plupart d’entre eux ont un parent au moins qui a été tué pendant les conflits importants qui ont eu lieu il y a environs six ans (création de l’orphelinat), qui opposaient l’armée du gouvernement au parti maoïste népalais, qui ont étés très meurtriers, même pour les civils. ils ont la chance d’aller dans une école privée (décision prise par le principal gérant de l’association, face aux médiocres résultats des écoles gouvernementales) où ils étudient toutes les matières en anglais, à l’exception du népalais. ils sont quasiment tous dans les premiers de la classe ! choix d’école qui va certainement bientôt être remis en question à cause des frais trop élevés par rapport aux possibilités de paiement de l’association. les seuls revenus de cette association sont apportés par les trop rares dons des bénévoles qui viennent ou sont venus de partout dans le monde, pour passer quelques jours à plusieurs mois auprès d’eux (principalement grâce à internet). puis par des particuliers népalais qui, selon leurs désirs et leurs possibilités, aident souvent ou font un petit geste de temps en temps . certains viennent donner un peu à manger, certains assurent l’achat de matériel scolaire (crayons, cahiers, qu’ils consomment en grande quantité), ou des vêtements (lorsque le dernier fil qui les maintenait en place a finalement cédé), certains participent directement à réduire le crédit accordé par l’école, par chance, un ancien volontaire originaire de taïwan s’est engagé depuis plusieurs années à prendre en charge le loyer de la maison, loyer généreusement réduit par son propriétaire. cela leur permet de vivre dans un lieu assez sain (par rapport à ce qui leur serait possible autrement). mais les crédits accordés par l’école et par le vendeur de riz du coin de la rue augmentent sans cesse, et toujours quelque chose manque, les urgences ne peuvent être assurées, les enfants attendent devant l’école le jour de l’examen, après quinze jours de stress et d’incertitude quant à la possiilité d’y être admis, que leur tuteur vienne négocier « un peu plus de temps » pour le remboursement du crédit, la viande est un doux rêve, et l’argent n’est pas toujours là pour assurer l’achat de quelques légumes pourtant plus que nécessaires à leur nutrition déjà très insuffisante. j’ai personnellement l’intention de continuer, à mon rythme, à les aider financièrement afin de tenter de leur assurer des légumes à manger et une éducation convenable – au moins – dans l’espoir d’un futur clément. je connais maintenant l’association, le dirigeant de l’école, le vendeur de riz, leurs besoins essentiels. je sais à qui il est préférable d’envoyer de l’argent afin d’être certain d’une utilisation au service du bien-être des enfants. si après la lecture de cette lettre, vous vient le désir de faire un geste pour ces enfants, quel que soit ce geste, je propose d’être l’intermédiaire de cet acte de générosité, la personne par qui vient la certitude d’un don employé pour les raisons pour lesquelles il a été donné, tout en tenant compte des besoins et des priorités du terrain qu’aujourd’hui je connais. tout est envisageable au niveau des dons, ils peuvent être exceptionnels, ponctuels, réguliers, avoir un objet précis ou pas, je m’arrangerai de la gestion et resterai à l’écoute de vos désirs. le plus simple et efficace reste l’argent, étant donné qu’un colis coûte cher à l’envoi, n’est pas certain d’arriver à bon port, et que tout ce qui leur est nécessaire coûte beaucoup moins cher sur place, mais d’après moi un don doit venir de la personne qui le fait et être en accord avec ses désirs, proposez, je me renseignerai sur ce qui est possible ou non. je suis à même de prendre certaines décisions importantes (dans une certaine mesure) en communication avec les trois membres de l’association que je connais personnellement. dans l’éventualité (si souhaitable) où une somme d’argent importante serait réunie grâce à votre générosité et à la sincérité de cet appel, je m’engage à aller moi-même sur place, au népal, quand la conjoncture de ma vie l’autorisera (à quelques mois près), pour gérer sur place les dépenses et veiller à ce que les enfants obtiennent le meilleur de ce que cet argent pourrait leur apporter, dans le sens d’un développement à long terme. il va de soi qu’il sera possible à qui veut de communiquer avec l’association (peut-être aussi avec les enfants à l’occasion) par mail et en anglais, ou à coup sûr par téléphone sur un portable népalais. l’usage de chaque centime donné sera justifié par bhakta, le tuteur, qui partage leur quotidien avec sa femme, ils vivent au même rythme et mangent la même chose que les enfants. je me chargerai de traduire d’éventuels courriers quand ce sera souhaité ou souhaitable. je suis, bien entendu, pour une totale transparence des échanges, quels qu’ils soient. et je ne recherche absolument aucune autre gratification en retour de mes actes que le sentiment qu’ils ont un futur devant eux. l’orphelinat dispose d’une chambre et d’une petite salle de bain indépendante qui sont à la disposition des bénévoles, les gens de tous âges y sont reçus chaleureusement. l’association ainsi que les enfants sont en demande de bénévoles. n’hésitez surtout pas à me demander des infos ou toute sorte de détail qui pourrait vous intéresser. par nicolasc le 18 janvier, 2011 dans non classé pas encore de commentaires pourquoi je fais cela dans mon état d’esprit actuel, il me semble important de voir si je fais cela parce j’en ressens l’envie personnelle, parce que la situation me touche et me pousse naturellement vers cela, ou si c’est parce que je me sens obligé, contraint à le faire, par quelque raison, quelque concept… peut-être qu’il n’existe pas de limite entre ces deux possibilités, peut-être que l’une se fond dans l’autre, mais il y a là quelques choses à apprendre de soi-même et de la vie. et aucune réponse, si juste ou fausse puisse-t-elle être ne comportera d’obligation quand à l’attitude à avoir, je crois que la seule attitude à avoir est celle que nous dicte notre coeur – et là non-plus, aucune obligation. peut-être est-ce parce que cet argent qui passe entre mes mains et la façon dont je l’utilise me font, consciemment ou non, culpabiliser, me donnent l’impression de délibérément laisser mes congénères mourir de faim, de froid, tomber malades…? si c’est le cas, alors je trouve important d’apprendre à le voir, et d’accepter que ce soit le cas, afin de donner la possibilité aux noeuds de se déméler d’eux-mêmes, à ce sentiment d’imposture de se changer en un juste équilibre. enfin, à mes yeux, ces réflexions n’ont plus vraiment de valeur, ce sont des idées comme les autres, auxquelles on pourra toujours opposer d’autres idées. la vraie valeur de la vie se rencontre dans l’action ! mmm